Le Seigneur des anneaux : le Harad.

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Kârna et ses gardiens. La terre connue sous le nom de Harad s'étend au Sud du Gondor, au-delà de la rivière Harnen. C'est un pays aride. Le début de son histoire reste obscur, éclipsé par les actes des elfes lors de la jeunesse du monde. Certaines légendes haradrims prétendent que ce royaume était jadis verdoyant, avant que le malheur ne s'y abatte. La vie au Harad est restée inchangée pendant des siècles : même la volonté des rois et des princes n'avait prise sur les habitants des déserts et des rochers. Avant l'arrivé des Numénoréens, Harad était un royaume anarchique et divisé.
Vers la fin du Troisième Âge, le peuple du Harad est à nouveau revenu à son mode de vie tribal. Les Haradrim vivent en petites communautés, dont la seule loi est la volonté de leur chef. Les conflits internes sont perpétuels, les frontières floues et la principale préoccupation les arts de la guerre.
Sauron a su exploiter cette faiblesse. Depuis sa forteresse de Dol Guldur le Seigneur Sombre, ruminant sa défaite face à Isildur lors de la Dernière Alliance, envoya des émissaires vers ceux qu'il voulait soumettre. Ceux qui atteignirent le Harad, offrirent son amitié aux descendants des Numénoréens Noirs. Masqués à la vue des gouvernants inféodés au Gondor, ces renégats encouragèrent la vénération de Sauron comme un dieu dont la puissance et la sagesse libéreraient les peuples du Harad. Ce culte se répandit rapidement parmi les Haradrim, malgré les tentatives de répressions des rois qui craignaient l'intervention des armées du Gondor. Leurs craintes étaient infondées : le regard du Gondor ne se portait que sur lui-même, en raison de la guerre civile déclenchée dans le Nord à l'instigation de Sauron qui voulait ainsi diviser ses ennemis.
Campement Haradrim (1) Campement Haradrim (2) Pillards haradrims Capitaine, porte-étendard et chef mahud haradrim
Le Mumak Alors que la rivalité allait croissante entre Gondor et Umbar, un coup dur fut asséné aux corsaires qui avaient rassemblé une flotte au large du port d'Umbar. Un capitaine du Gondor ramena à merci le Maître du port et mit le feu à la flotte corsaire. Le vrai nom de ce capitaine, connu par l'Intendant du Gondor et ses troupes sous un pseudonyme, était Aragorn, fils d'Arathorn.
Avec le temps, alors que faisait rage la guerre de l'Anneau, les choses changeaient en Harad. Les maîtres d'Umbar, à l'instigation de Sauron, renforçaient leur contrôle sur les tribus, levant des impôts de plus en plus lourds. Malgré cette exploitation qui les menaient à la famine, les tribus divisées ne pouvaient que subir.
Les disciples de Sauron concentraient toutefois des troupes au sud de l'Harnen, entraînant les redoutables Mûmakils. Les maîtres d'Umbar, réalisant le danger, conférèrent alors plus de pouvoir aux Hâsharii. Ceux-ci devinrent bientôt les vrais gouvernants d'Harad.
Hasharin Hasharin
Un homme plus ambitieux que les autres rassemble peu à peu les tribus du Harad : Suladân, le Seigneur Serpent. Perpétuellement cachée sous un masque d'or, son identité reste obscure. Il comprend toutefois rapidement la puissance de Sauron et n'ose pas s'opposer ouvertement à lui. Il poursuit donc ses tentatives d'unification du Harad et mène de nombreuses attaques contre les postes frontaliers du Gondor, son ennemi de toujours, servant en cela les desseins de Sauron.
Pour apaiser Sauron, les armées Haradrims entamèrent une marche vers le Gondor, divisées en petites forces placées sous l'autorité d'un Hâsharii. Si Sauron devait gagner la guerre, il serait probable qu'il laisse aux maîtres d'Umbar le contrôle des terres conquises. En cas de défaite, les forces du Gondor seraient suffisamment affaiblies qu'il s'écoulerait un temps certain avant qu'ils ne songent à réclamer les terres perdues.
Suladân Suladân Suladân Roi mahud semi-trolls du Harad
Chameliers touaregs. Des Haradrims version Touareg.
Tente touareg. Pillard de l'Extrême Harad Des Haradrims version Touareg.
Guerriers de l'Extrême Harad Pillard de l'Extrême Harad Extrême Harad (2) Roi doré et gardes d'Abrakhan (1) Roi doré et gardes d'Abrakhan (2)
Les Gardiens de Kârna. Il serait injuste de ne pas citer les Gardiens de Kârna. Ceux qui vivent à proximité des ruines de cette citée maudite ne savent que trop quel mal y est tapi : les Dîmlokhi. Un ordre de prêtres-guerriers, les Gardiens de Kârna, veille à ce que ces démons ne quittent pas la ville. Doués d'une exceptionnelle résistance à la magie, il s'agit de féroces combattants uniquement voués à la lutte contre les forces du mal qu'ils contiennent à Kârna.

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